Journée d’informations à l’institut arabe des grandes entreprises (IACE)

Sous la supervision de Monsieur le Ministre de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche et dans le cadre de la lutte contre la dégradation continue des matières organiques dans le sol et la réduction de la fertilité physique de la terre, l’Office des céréales a organisé le 18 mars 2021 une journée d’informations à l’institut arabe des grandes entreprises (IACE), portant sur le thème « Valorisation des déchets organiques provenant de la manipulation des céréales », et ce, en présence des Représentants du centre international des technologies de l’environnement de Tunis (CITET), du Ministère de l’agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, de l’Office des céréales ainsi que du Président du syndicat des agriculteurs de Tunisie et des Promoteurs privés.

Le Chef du cabinet, Mme Saloua KHIARI qui a félicité l’initiative de l’Office des céréales a ouvert la séance en mettant l’accent sur le problème de l’épuisement des ressources naturelles dû à la réduction continue de la fertilité structurale du sol. Elle a exprimé également ses regrets quant à l’absence de la mise en œuvre des recommandations issues de nombreuses recherches et études liées au domaine de l’investissement dans le compost et son rôle primordial dans le phénomène de préservation de la fertilité de la terre.

En prenant la parole, Monsieur le Président Directeur Général de l’Office des céréales

a présenté un aperçu succinct de la filière céréalière, exprimant que l’Etat monopolise la commercialisation du blé et de l’orge par le biais de l’Office des céréales qui manipule annuellement une quantité croissante de blé et d’orge passant de 12 Millions de quintaux à 35 Millions de quintaux, il a notamment déclaré que par frottement suite à la manipulation de ces produits, on obtient des déchets organiques dont les analyses effectuées par le centre international des technologies de l’environnement de Tunis ont prouvé qu’ils contiennent plusieurs composantes nutritionnelles qui peuvent être exploitées et converties en processus de l’acquisition du compost, et ce, soit pour fertiliser la terre de plus en plus pauvre en matières organiques qui ont atteint 1,5% après avoir été au niveau de 2,7%, soit au niveau de l’alimentation animale étant donné que ces déchets contiennent une grande quantité de cellulose et de protéine ou bien comme engrais si ces déchets ont perdu de leur valeur biologique.

Monsieur Béchir KTHIRI a souligné aussi l’importance d’encourager l’investissement dans la gestion du compostage de ces déchets par l’intervention du secteur privé et des partenariats public-privé, tout en mentionnant, que de point de vue légal, on s’est juste limité à la possibilité de déverser ces déchets dans les décharges contrôlées ce qui entraine le risque de la pollution de l’environnement et par la même la perte de cette substance riche en humus.

La journée d’informations a été clôturée vers 13h par une mise au point et une récapitulation des résultats et recommandations issus des diverses interventions et discussions.